Le récent rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), publié le jeudi 18 décembre 2025, révèle l’ampleur des violences commises par les Forces de soutien rapide (FSR) dans le camp de déplacés de Zamzam, au Soudan, en avril 2025. En seulement trois jours, plus de 1 000 civils ont été tués. Des milliers d’autres ont été victimes de viols, de tortures et d’enlèvements.
Le rapport s’appuie sur les témoignages de 155 survivants et témoins recueillis en juillet 2025 dans l’est du Tchad. Les descriptions des atrocités sont insoutenables : des exécutions massives de jeunes hommes et femmes. Le plus souvent sous les yeux de leurs proches. Les paramilitaires des FSR ont également été accusés de viols collectifs et de tortures, transformant le camp en un véritable cauchemar.
Face à cette violence insupportable, le responsable des droits de l’homme de l’ONU a renouvelé son appel à une mobilisation internationale. Il exige des pressions renforcées pour mettre fin aux violences au Darfour, au Kordofan et dans d’autres régions touchées, ainsi qu’un arrêt immédiat de la vente ou du transfert d’armes qui alimentent ce conflit dévastateur.
Ces événements tragiques soulignent la nécessité d’une action urgente pour protéger les civils et restaurer la paix dans cette région en proie à la violence. La communauté internationale doit se mobiliser pour mettre un terme à ces atrocités et garantir justice aux victimes.
Hawa Sy









