Du 21 au 22 Mars 2024 , dans les locaux de Benbere s’est tenue une formation sur l’initiation des jeunes femmes au factcheking et à l’utilisation des outils OSINT.
Cette formation est l’initiative de Mme Niamoye Kangaye , du projet « vérification au féminin » soutenue par le Center For information Résilience (CIR) en collaboration avec ( JDH ) journalistes des droits humains. L’objectif de cette formation est d’impliquer les jeunes femmes journalistes , blogueuses et communicantes dans la lutte contre la désinformation, qui est devenue aujourd’hui un phénomène très inquiétant. Lors de ladite formation, les participants ont pu connaître les différents types des fausses informations ( Fake news )qui sont entre autres la désinformation, la mesinformation , la mal information, le désordre
informationnel.
Selon l’initiatrice, contrairement à ce que pense beaucoup de personnes, que la désinformation est pratiquée par les médias en ligne , se trompent car les radios , télés et même la presse écrite sont concernés.
Les causes de la désinformation ont elles aussi, été énumérées et peuvent être la quête de notoriété, les bénéfices politiques, les règlements de comptes personnels et le gain d’argent. Ces mêmes conséquences sont les raisons qui nous poussent à la désinformation.
La désinformation peut aussi aboutir à la peur et psychose, haine et violence, instabilité et mauvaise gouvernance, atteinte à l’honneur et l’intégrité morale d’une personne.
Compte tenu de ces problèmes, le journaliste doit faire très attention avec les informations avant de les publier, vérifier les sources qui est la clef du journalisme qui détermine la valeur et la qualité de l’information.
Quand aux module 2 qui concernait les outils OSINT, qui est considéré comme l’ensemble des outils de vérification à savoir Google image , invid, Yandex, Google earth pro , mayback manchines qui consiste à sauvegarder les liens des vidéos en cas de suppression sur la page.
Cette formation permettra à chacune des participantes de faire la part des choses et luttera également contre la désinformation à sa manière.
Il faut rappeler que 12 jeunes femmes ont bénéficié de cette formation de factcheking.
Nana Kadidia Koné
