Parmi nos fruits de saison, nous avons la papaye, un fruit succulent au goût sucré pour la plupart du temps qui procure beaucoup de plaisir aux papilles gustatives. Et au delà de son goût la papaye est également un délice pour la santé de l’organisme à cause de sa riche teneur en vitamines, en fibres et autres substances bénéfiques pour l’organisme.
Sur le marché malien, il existe différentes variétés de ce fruit : les papayes cultivées chez nous ou encore celles exportées de la sous-région qu’on retrouve sur les étals de nos marchés, supermarchés ou encore sur les plateaux de nos revendeuses.
La papaye est très consommée plus pour ses vertus nutritionnelles que son goût. Surtout qu’elle est vendue à un coût assez accessible pour le citoyen lambda. Comme le témoigne, Santamadi Keita : « je consomme beaucoup de papayes plus pour ses vertus car ce fruit contient moins de sucre et facilite la digestion ». En effet, riche en antioxydant, en fibres alimentaires, en vitamines (C, A, B5, B9, E), en potassium, la papaye est réputée favoriser le bien-être intestinal, lutter contre la constipation. Autre bienfait cité dans la papaye est qu’elle serait un allié anti -vieillissant notamment lorsqu’elle est consommée fermentée. Car, le fruit est consommé suivant le goût de tout un chacun, certain préfère le manger cru, d’autre par contre le consomme une fois séchée en collation. La papaye a une chair sucrée et dégage une senteur parfumée et ses graines sont également utilisées par d’autres comme remède thérapeutique, les graines sont infusées pour boire ou simplement semées à domicile. Si d’autres délaissent les feuilles de papaye, les adaptes de la médecine traditionnelle préconisent son utilisation par le biais de son infusion pour pallier le paludisme.
Un commerce rentable ?
« Nous vendons les papayes durant les 12 mois de l’année cependant c’est en saison sèche que notre commerce rapporte.
Car la papaye est un fruit difficile à conserver sur une longue durée, sa conservation est difficile, pour cela nous sommes obligés de les revendre à moindre coût sans grand bénéfice au risque de se retrouver avec des papayes qui pourrissent », confie Djènèba Sacko, vendeuse de papaye de la place. Ses propos sont renchéris par ceux de Habi Touré une autre vendeuse qui note à son tour que c’est pendant la saison sèche que ce commerce marche le plus.
Diaminatou Koté
