L’ONG qui a pour seule mission de restaurer et de valoriser les zones humides à travers le monde, Wetlands international, a célébré la journée mondiale des zones humides ce jeudi 10 février 2022 en offrant une conférence débat sur l’importance de ces zones aux étudiants du centre de formation pratique forestier de Djigui Keita.
Une journée célébrée chaque 2 février. Devant des dizaines de futurs officiers des eaux et forêts, plusieurs modules à l’ordre du jour et une projection de film. Le thème choisi cette année, est « agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature ». De cette façon l’ONG Wetlands international par l’intermédiaire de son directeur Sahel, Karounga Keita, espère inculquer les bonnes pratiques à adopter pour prendre soin des zones humides au Mali. « Malgré le fait que ces zones humides au Sahel ne représentent que 10%, permettent à 75% de la population d’y vivre et fournissent 80 % de la production des ressources.» nous dit Dr Karounga KEITA. Cette formation tombe bien selon monsieur KEITA, « ce n’est pas seulement des questions écologiques, mais aussi sociales, sécuritaires et économiques. Cela permettra de renforcer les capacités des acteurs sur les bonnes pratiques pour qu’au niveau politique, stratégique, et même individuel, qu’on puisse faire des actions autonomes pour la protection des zones humides. »
Très heureux d’accueillir cette édition, pour le directeur national des eaux et forêts, Col. Michel KOLOMA, les étudiants doivent s’appliquer pour mettre dans leur quotidien, les actes qui sauvent les zones humides. Il félicite Wetlands international d’avoir pensé à eux, puisqu’il pense que l’avenir de l’environnement relève des étudiants eaux et forêts.
C’était l’occasion pour l’ONG mondiale de procéder à une projection de film pour expliquer les zones humides ramsar en vue de leur valorisation et de leur restauration pour un avenir meilleur.
Il faut signaler que le Mali a ratifié la convention des zones humides le 25 mai 1987, et est devenu membre le 25 septembre 1987.
Le Mali, avec l’appui de ses partenaires comme l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), a pu inscrire, quatre (4) sites Ramsar couvrant plus de 4 millions d’hectares. Il s’agit de : le Delta Intérieur du Niger (régions de Segou, Mopti et Tombouctou), la vallée du Sourou (Mopti), le lac Magui (région de Kayes) et le lac Wégnia (région de Koulikoro).
A rappeler que chaque 2 février, cette journée est célébrée à travers le Monde et que le directeur Sahel de Wetlands, Dr Karounga KEITA a promis d’y prendre part l’année prochaine au Mali.
