Le syndicat national des banques, assurances, micro finances, établissements financiers et commerce(SYNABEF) a observé une grève de 72 h depuis le mercredi 27 octobre, pour la réclamation des droits des travailleurs des stations Shell, oryx et total et de plusieurs banques.
Devant la Bourse Du Travail, plus d’une centaine de militants de ces différentes stations services se sont réunis pour la même cause.
Le secrétaire général de la section commerce et le secrétaire aux relations extérieures du SYNABEF, Aboubacar Coulibaly rétorque « Je suis venu pour voir si le mot d’ordre de la grève est respecté. Et je suis vraiment satisfait de voir tous les militants des stations Shell , Total et Oryx réunis ici pour le même appel. Nos dirigeants sont étonnés de nous voir tous ensemble pour le même but. »
« Nous sommes ici pour la réclamation de la convention que nos employeurs nous ont promise. » a ajouté le secrétaire à l’information du bureau de la station total, Mahamane Diarra.
Kadia Doumbia, l’adjointe du secrétaire général de la station Oryx, nous explique qu’ils sont là pour la relecture de notre convention et son application par nos employeurs, pour mener cette grève et trouver l’amélioration de leurs conditions de travail. « Notre salaire est inférieur à au travail fourni, notre droit est violé, nous voulons un changement. » Ajoute Kadia Doumbia.
Conjointement aux dires de ces intervenants précédents, Djenebou Doumbia, une vendeuse à la station total 1 de Sebenicoro et secrétaire au bureau féministe de Total dit être présente pour la réclamation de leur droit qui n’est pas appliqué. Elle dit ensuite que ces agents des stations travaillent pendant les jours fériés, les week-ends, et il y a des heures supplémentaires aussi non pris en compte. Elle affirme « Nous voulons qu’ils augmentent notre salaire et nous voulons un contrat plus légal. »
Même s’il y a plusieurs militants sortis pour l’appel, nous remarquons la désolidarité de quelques agents de la station total, près du rond-point de Sebenicoro qui refusent de nous expliquer le motif de leur venue au travail en ce jour de grève. Pour les grévistes, la grève reprendra de plus belle si rien n’est résolu.
Abdoulaye MAÏGA
