L’art de guérir par les plantes est connu et pratiqué en Afrique depuis très longtemps. Même si la médecine traditionnelle ne peut pas en finir avec toutes les maladies, elle fait de son mieux. Pour les reconnaître, la nature passe des messages, chaque mal à un remède de la même nature, marqué par un signe distinctif pour que l’homme puisse le reconnaître. Ainsi l’aspect, la forme et la couleur des plantes ont toujours donné aux hommes des indications pour leur utilisation en thérapeutique.
Selon l’OMS « c’est l’ensemble de toutes les connaissances et de toutes les pratiques explicables ou non ,transmises de génération en génération. Oralement ou par écrit utiliser dans la société humaine pour diagnostiquer, prévenir ou éliminer un déséquilibre du bien être physique mental, social ,moral et spirituel »
En tradi-thérapie, les genres des plantes ont toujours donné aux hommes des indications pour leur utilisation alors il n’est pas permis à tout le monde de parler des plantes. Drissa Traoré est vendeur de médicament traditionnel. Il vend plusieurs types de médicaments tels que: des feuilles, des écorces, des graines et du poudre. Leur prix se lève à 50 fcfa, pour le traitement, il vous faut au moins 500 fcfa. «Ils peuvent soigner n’importe quelle maladie grâce à Dieu » déclare l’herboristerie. Il souligne la différence entre la médecine traditionnelle et moderne, pour lui, les deux doivent apprendre l’une de l’autre.
En Afrique et en Asie, 80 % de la population continue d’utiliser des médicaments traditionnels plutôt que les médicaments modernes et leur coût élevé, il faut plusieurs années pour qu’un nouveau médicament franchisse toutes les étapes de la recherche et de la fabrication industrielle, ce qui engendre un coût énorme.
Pour certains, la vente de ces médicaments peut être héréditaire, tel est le cas de Nahan Camara herboriste également un travail bénéfique.
Dramane Touré nous fait savoir que ces médicaments sont très efficaces, et peuvent d’autre part agir sur les maladies infectieuses.
Tout au contraire, fatoumata Kanta préfère la médecine moderne, car pour elle uniquement les injections et sérums peuvent guérir rapidement.
La médecine traditionnelle reste très répandue dans toutes les régions du monde en développement et son usage ne cesse de croître les pays industrialisés, et elle se veut désormais plus moderne dans des emballages sophistiqués.
Nana Kadidia KONÉ
