De jour en jour le Mali se perd, les maliens se meurent et l’espoir disparaît.
La situation géopolitique et géostratégique de ce pays est de plus en plus critique. Depuis une trentaine d’année des menaces majeurs se manifestent notamment par le banditisme urbain et périurbain, les conflits communautaires, la criminalité transfrontalière et transnationale organisée. Ces menaces, de plus en plus imprévisibles préoccupent le peuple sans pourtant inquiéter le corps dirigeant tant que ça.
Pour cause du détournement des milliards destinés à équiper l’armée au su et au vu de tous, celle-ci est devenue une proie facile avec chaque jours son lot de morts. En réponse à cette incapacité de nos forces de sécurité nationales à faire face à l’ennemi pour faute de matériels de combat, le gouvernement veut recruter encore dix mille jeunes sans songer à équiper ceux déjà sur le terrain. A en croire, la priorité n’est pas de mettre à la disposition de l’armée, avec quoi défendre la république mais plutôt de remplacer ceux tombés sur le champ de l’honneur, un recrutement de potentiels cadavre.
Il est temps et plus que nécessaire de penser aux maliens, a ces hommes et femmes, a ces enfants, a ces femmes enceintes, a ces vielles personnes victimes chaque jour de l’insécurité grandissante, a ces jeunes femmes et jeunes hommes qui tombent sous le drapeau malien au nom de la république, a ces braves soldats qui ont prêté le serment de protéger la nation malienne au prix de leur vie, ces familles endeuillées, ces villages dévastés, IL EST TEMPS DE PENSER AU MALI.
Sokhona NIANE @ActuelMédia