On était le 04 décembre 2013 quand un charnier de 21 corps, sans doute des militaires « bérets rouges », proches du président Amadou Toumani Touré renversé en 2012 au Mali, a été mis au jour à Diago, près de Bamako. Cette découverte est intervenue une semaine après l’arrestation, l’inculpation et l’incarcération d’Amadou Haya Sanogo dont l’acte anti démocratique à plonger le Mali dans le chaos et suite à quoi il avait été inculpé de meurtres, complicité de meurtres, assassinats, enlèvement de personnes et complicité d’enlèvement.
Après plusieurs tentatives de jugement, aujourd’hui 28 janvier 2020, Amadou Haya Sanogo bénéficie d’une liberté provisoire. Un fait que les parents des victimes et bon nombres de malien qualifie d’injustice. Selon la sœur de Malamine Diarra, l’un des 21 bérets rouges : ce jour mon frère est sorti pendant que je servais le repas, il a promis de revenir manger avant 15h et il n’est plus revenu. Son corps a été retrouvé dans une fausse commune. Aujourd’hui son âme est tourmentée car Aya est libre.
Cette liberté provisoire est-elle d’ordre politique ? Masque telle une liberté définitive ? Telles sont les questions que les maliens se posent mais tous sont d’accord sur une chose : le pouvoir actuel est incapable de juger un Aya qui a propulsé IBK à la présidence du Mali.
Sokhona NIANE @ActuelMédia