Le mariage est défini comme étant l’union de deux âmes pour n’en faire qu’une, mais encore plus, c’est l’union de deux familles, de deux sociétés, de deux cultures et de deux traditions.
Si auparavant cette union sacrée se consolidait au tour de l’honneur, de la dignité et du respect, aujourd’hui on peut dire que le mariage a perdu son sens ainsi que toute sa valeur dans bon nombre de nos sociétés. La recherche du confort matériel prédomine sur l’idéal de chercher son âme sœur, son partenaire parfait, celui avec qui nous irons loin, voire très loin.
Hélas, parmi les critères de mariage de notre génération, pour la part, se place en première position LA SITUATION FINANCIÈRE, pas celui de l’homme uniquement, aujourd’hui et la femme et l’homme ne s’intéresse à celui ou celle qui est issus d’une bonne famille de bonne moralité mais plutôt, d’une famille aisé, d’aucun ne s’intéresse à ceux qui n’ont pas une bonne situation financière, un avenir déjà tracé et tout rayonnant.
Revenons un peu dans le temps de nos ancêtres ( béni soient ils ), quand le jeune garçon avait confiance en son père, quand la jeune fille pouvait interpréter chacun des gestes de sa mère, quand homme et femme resteraient chacun dans son rôle tout en assurant le bonheur de toute la famille, le bien être de chacun de ses membres, en ces temps, on inculquait les bonne manières a la jeune fille et la bravoure au jeune garçon, on les apprenait à être des femmes et des hommes, on les enseignait à voir en autrui, la valeur morale, la personnalité aimable et aimante pas par rapport au nombre de CORIS mais au nombre de bonnes actions envers ces semblables.
Le jeune homme choisissait son épouse selon la bonne moralité de sa mère et la jeune fille choisissait son époux selon la bravoure de son père, ainsi se manifestait l’union entre deux familles qui dirait toute la vie.
Nous, Africain d’aujourd’hui, nous nous sommes perdu dans le calcul des biens matériels et l’essentiel s’échappent de nos mains, de nos vies, de nos sociétés, l’essentiel qui est notre identité culturelle, notre mode de vie sociétale, nos traditions…, redevenons nous-même et enseignons à nos enfants, ces valeurs dont nous avons été privées.
Sockona NIANE @actuelmedia
