Au Soudan, la situation humanitaire continue de se dégrader. Le vendredi 28 novembre 2025 plus de 1600 civils ont fui la ville de Kertala, dans l’État du Sud-Kordofan, en seulement une journée. Ce mouvement de population est l’un des plus importants observés ces dernières semaines dans cette région déjà très touchée par le conflit.
Depuis plusieurs mois, les combats entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR) se sont intensifiés. Selon des organisations internationales, de nombreuses attaques et violences contre des civils auraient été commises, poussant les habitants à quitter leurs maisons dans la précipitation. Beaucoup ont fui à pied, avec peu de nourriture et presque aucune protection.
Les personnes déplacées cherchent refuge dans des villages voisins ou dans des zones plus calmes, mais les conditions d’accueil restent difficiles. Certains abris ne sont que de simples tentes ou des bâtiments abandonnés. L’accès à l’eau, à la nourriture et aux soins médicaux est très limité. Les familles craignent aussi que les combats s’étendent aux zones où elles se sont installées.
Cette nouvelle vague de déplacements montre à quel point la crise soudanaise reste grave et dangereuse pour les civils. Malgré les appels de l’ONU et d’autres organisations humanitaires, les violences continuent et les habitants du Sud-Kordofan vivent dans la peur permanente d’être pris au piège des combats.
Maïmouna DAO









