Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a averti que la guerre d’Israël contre Gaza avait anéanti des décennies de développement dans la région, et qu’elle pourrait avoir des conséquences mondiales si cette agression n’est pas freinée.
Selon le chef de la diplomatie turque, si l’agression et l’expansionnisme d’Israël ne sont pas maîtrisés, les conséquences se feront sentir à l’échelle mondiale. Cette interpellation a eu lieu le dimanche 6 juillet 2025, lors d’une session du 17e sommet des dirigeants des BRICS, à Rio de Janeiro, organisé par le Brésil.
Le ministre a également affirmé, le jour même, que les actions d’Israël ont déclenché une crise au sein des institutions internationales chargées du maintien de la paix et de la sécurité, lors d’une table ronde intitulée « Renforcer le multilatéralisme, les affaires économiques et financières, et l’intelligence artificielle ».
Selon le ministre, son pays intensifie ses efforts pour soutenir une résolution pacifique et une désescalade dans la région, et se tient prêt à soutenir une paix durable.
Il a, par ailleurs, noté que la mondialisation a accru les interdépendances, fragilisant les chaînes de valeur, notamment dans les secteurs de l’énergie et des minéraux critiques. D’où, selon lui, la nécessité de promouvoir la croissance, l’emploi et le libre-échange pour atteindre les objectifs de développement.
« Alors que le monde évolue vers la multipolarité, la gouvernance mondiale de l’intelligence artificielle devient une priorité essentielle. Des mesures doivent être prises pour éviter que l’IA ne devienne un nouvel outil de domination », a-t-il déclaré.
Lors du sommet des BRICS, le ministre turc des Affaires étrangères a appelé à une action internationale urgente pour rétablir la paix et protéger les institutions multilatérales.
Nana Kadidia KONÉ