Une cour martiale s’est ouverte à Wau, dans l’État du Bahr el-Ghazal occidental, pour juger 28 membres des Forces de défense du peuple du Soudan du Sud (SSPDF). Quinze d’entre eux sont accusés de crimes graves, notamment de viol et de meurtre. Cette initiative vise à renforcer la discipline et la transparence au sein de l’armée.
Le général Sten Kamilo Mboro, président de la cour martiale, a souligné l’importance de la responsabilisation : « Toute personne ayant commis une infraction devra rendre des comptes. » Il espère ainsi décourager toute forme d’abus dans les rangs militaires.
Des organisations de la société civile saluent cette démarche comme un pas important vers l’État de droit. Stephen Robo Musa, président du Réseau de la société civile de l’État, a exprimé sa confiance dans le processus, citant l’engagement actif des autorités militaires locales.
La Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (UNMISS) a apporté un appui technique à la mise en place de ces procédures. Une session de dialogue avec la population est prévue le 6 juillet pour expliquer les objectifs de cette cour martiale.