Des centaines de manifestants se sont rassemblés devant le tribunal où le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, était interrogé pour la deuxième fois sur des allégations de corruption et de liens avec des groupes terroristes. Après cinq heures d’interrogatoire, il a été présenté aux procureurs. Pour sécuriser les lieux, des unités de la police anti-émeute et plusieurs canons à eau ont été déployés. Des affrontements ont éclaté entre la police et les manifestants, qui ont tenté d’accéder au bâtiment malgré la fermeture des routes et des stations de métro. Les manifestants rapportent que la police a utilisé du gaz poivré et du gaz lacrymogène pour disperser la foule. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé le Parti républicain du peuple, parti d’opposition, de créer une atmosphère de tension. Les manifestations, qui secouent Istanbul et d’autres grandes villes depuis l’arrestation d’Imamoglu mercredi, continuent malgré les centaines d’arrestations effectuées.
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