Les discussions judiciaires autour de l’activiste malien Cheickna Niamaga, plus connu sous le nom de Chico, continue de s’alourdir . Déjà visé par une procédure au Sénégal pour injures publiques , diffamation et chantage après une plainte de l’artiste Sidiki Diabaté, et de sa sœur Djelika , Chico fait désormais face à une nouvelle attaque frontale du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM), qui a officiellement déposé, une plainte supplémentaire contre lui à Dakar. Une démarche qui montre à quel point les propos de l’activiste ont suscité indignation et fermeté au sein de l’institution religieuse malienne.
Dans un communiqué de diffusé ce mardi 09 décembre 2025 la Cellule de Communication de la Fédération Ançar Dine Internationale dément toute implication personnelle d’Ousmane cherif Madani Haidara président du Haut conseil islamique du Mali dans cette plainte déposée contre Chico.
<< Cherif Ousmane Madani Haidara n’est aucunement lié à ce document.>> précise la Fédération Ançar Dine Internationale. Selon elle, Cherif Ousmane Madani Haidara n’a entrepris aucune démarche juridique ou administrative concernant ce dossier auprès d’un cabinet d’avocats au Sénégal ou ailleurs.
Cheickna Niamaga, dit Chico, n’en est pas à sa première polémique. Très actif sur les réseaux sociaux, il est coutumier des déclarations incendiaires visant artistes, leaders religieux, hommes politiques les influenceurs, les personnalités publiques ou institutions publiques.
Son style direct, parfois violent, lui a valu une importante visibilité, mais également de nombreuses inimitiés.
Avec cette nouvelle plainte. la spirale judiciaire dans laquelle il s’est engagé semblerait désormais hors de contrôle.
Dans une correspondance officielle adressée au représentant du HCIM, le cabinet confirme sa prise en charge du dossier et précise que Chico a déjà été arrêté et se trouve entre les mains de la justice sénégalaise.
Le cabinet conclut sa lettre par une formule qui en dit long : « Le droit sera dit. »
Au-delà de Chico, cette affaire pourrait constituer un signal fort envoyé aux activistes maliens de la diaspora, particulièrement ceux très présents sur les réseaux sociaux.
Est-ce la fin d’une tolérance envers les propos jugés insultants, blasphématoires ou diffamatoires, même prononcés en dehors du Mali
L’implication du HCIM dans cette affaire donne désormais à ce dossier une dimension religieuse, sociale et diplomatique.Entre procédures judiciaires, bataille de communication et enjeux d’image, le chemin s’annonce long avant un dénouement.
Cette affaire avertira t- il les autres vidéo Mans qui évoluent dans le même domaine.
Nana Kadidia KONÉ









