Dans une ville que ça soit Bamako ou autres , la vie sans électricité est très dure sinon insupportable même, pourtant vivre sans lui est devenu une habitude forcée. Dans la capitale, les ménages n’ont souvent droit qu’à huit heures de courant par jour, parfois moins. Le reste du temps, c’est l’obscurité, l’arrêt brutal des activités et l’asphyxie économique.
Mais derrière les délestages incessants , beaucoup n’accusent plus directement l’Energie du Mali (EDM-SA) qui doit être mise en cause : mais plutôt l’Etat malien lui-même car le Premier ministre avait promis 18 heures aux maliens et c’est la ou la vrai question se pose .
Car dans un pays c’est l’état qui nomme ses dirigeants, décide des orientations stratégiques et gère les contrats énergétiques. Raison de p’us beaucoup le classe dans un système marqué par les retards d’investissements .
le pays reste dépendant de centrales vieillissantes, de carburant importé et d’une gestion opaque.
Pire dans tout c’est que , l’Etat laisse prospérer un mépris institutionnalisé et ne fasse Aucune communication, ni transparence, ni politique claire pour expliquer aux Maliens pourquoi ils sont plongés dans le noir depuis quelques jours. Pourtant tout ces aspects sont nécessaires pour la stabilité du pays.
Plus ces délestages continuent , plus nous gardons le silence, les Maliens comprennent de plus en plus que la crise de l’électricité n’est pas qu’un problème technique : c’est le symptôme d’un système où l’Etat ne remplit pas à hauteur de souhait sa mission de service public. Et dans tout ça il y’a même qui se demande où va réellement les dix (10)% qu’il nous prélève chaque opération par jour . En revanche d’autres se ressaisissent avec la célébration grandiose de la 65eme anniversaire de notre indépendance. Qui a été une vraie réussite et restera toujours gravée dans la mémoire de tout les patriotes maliens.
La réponse à tout ces questions ou idées est que seuls le temps pourrait nous donner une bonne réponse .
Nana Kadidia KONÉ