À partir du mercredi 16 juillet 2025 La Fédération des Associations et Groupements des Sénégalais en Mauritanie (FAGSEM) observe un arrêt de travail général de 48 heures selon une information relayé sur la toile par les Sénégalais vivant en Mauritanie.
Cette manifestation pacifique, planifiée sur l’ensemble du territoire mauritanien, vise à mettre en lumière les rafles systématiques et les mauvais traitements subis par les Sénégalais, malgré les récents accords bilatéraux entre les deux nations.
Le 2 juin 2025, un accord réduisant le coût de la carte de séjour de 30 000 à 3 000 ouguiyas (MRO) ont été signée par le Sénégal et la Mauritanie comme symbole d’une volonté de renforcer les liens fraternels. La FAGSEM dénonce une « situation préoccupante sur le terrain » qui selon elle bien qu’ils détiennent des documents en règle des Sénégalais sont arrêtés chez eux, au travail ou en pleine rue.
Un jeune homme, en possession d’un récépissé de demande de carte de séjour, a été appréhendé.
-Un autre a été interpellé dès son arrivée à Nouakchott, malgré un titre de séjour temporaire valide de trois mois.
Des témoignages relatent que des titres de séjour sont déchirés par les forces de l’ordre, alors qu’ils sont délivrés par les autorités mauritaniennes.
La FAGSEM a rappellé que « des milliers de Mauritaniens vivent au Sénégal dans la paix et la dignité », et exige un « traitement équitable » pour ses ressortissants.
Elle appelle à préserver les liens historiques, culturels et religieux entre les deux peuples, en citant le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani : « Il est de notre devoir collectif de maintenir cette coexistence pacifique ».
La FAGSEM réitère son appel aux Sénégalais de Mauritanie à « respecter les lois du pays hôte » tout en exigeant le respect de leurs droits.
Henriette Keïta