Ouagadougou, 30 avril 2025 – Ce jour marque une étape historique pour le Burkina Faso. Des milliers de citoyens, tant sur le territoire national qu’à l’étranger, se sont mobilisés à l’occasion de la Journée mondiale de soutien au Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition. À travers des marches, des rassemblements et des messages diffusés sur les réseaux sociaux, les Burkinabè et leurs alliés ont exprimé leur attachement à la souveraineté nationale et leur confiance en la transition dirigée par le capitaine.
Lors de son allocution à Ouagadougou, le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Kyélem de Tambèla, a déclaré que « ce qui se passe ce 30 avril 2025 fait trembler l’impérialiste ». Ce message fort s’adresse à ceux que les autorités de la transition accusent régulièrement d’ingérence et de tentative de déstabilisation du pays.
Selon le chef du gouvernement, cette mobilisation inédite témoigne du réveil des peuples africains. « Le monde entier assiste à une révolution populaire, portée par une jeunesse africaine consciente et debout », a-t-il souligné, saluant l’unité nationale autour de la lutte contre le terrorisme et pour l’indépendance économique.
Des manifestations de soutien ont également été recensées dans plusieurs capitales africaines ainsi qu’au sein de la diaspora burkinabè en Europe et en Amérique du Nord. Les participants affirment soutenir la vision de rupture du Capitaine Traoré, notamment sa politique de refus de la domination étrangère et sa volonté de refonder l’État.
À Ouagadougou, la place de la Nation a vibré au rythme de slogans patriotiques, de chants traditionnels et de discours appelant à la souveraineté totale. La sécurité a été renforcée pour garantir le bon déroulement des activités.
Cette journée s’inscrit dans un contexte régional marqué par la montée des transitions militaires au Sahel et le rejet croissant de la présence militaire étrangère. Le Burkina Faso, tout comme ses voisins du Mali et du Niger, affirme sa volonté de construire une nouvelle ère de coopération basée sur le respect mutuel.
Mariam COULIBALY
