L’Afrique face au retard dans l’Intelligence Artificielle : Un Défi pour l’Aveni
L’intelligence artificielle (IA) transforme rapidement le monde, de la santé à l’agriculture, en passant par l’éducation et la finance. Cette révolution technologique génère des milliards de dollars et redéfinit les économies mondiales.
Cependant, l’Afrique peine à rattraper son retard face aux grandes puissances telles que les États-Unis, la Chine, et certains pays européens.
Malgré des avancées dans des pays comme le Rwanda, le Kenya, et l’Afrique du Sud, la majorité des nations africaines souffrent d’un manque d’investissement dans l’IA.
Moins de 1 % du PIB des pays africains est consacré à la recherche, contre 2,4 % dans les pays de l’‘organisation de coopération et de développement économique.
Ce retard est dû à un manque de vision stratégique, d’infrastructures adéquates et à la faiblesse des investissements publics et privés.
Selon le cabinet PrivewaterhouseCoopers (PwC) l’IA pourrait générer jusqu’à 15 700 milliards de dollars pour l’économie mondiale d’ici 2030, et l’Afrique doit impérativement se positionner pour ne pas manquer cette manne économique.
L’adoption de politiques de soutien à l’innovation, la formation de talents locaux, ainsi que des investissements ciblés sont essentiels pour que l’Afrique puisse rattraper son retard et bénéficier des opportunités offertes par l’IA.
Le temps est compté, et l’Afrique doit agir rapidement pour ne pas rester à la traîne dans cette révolution technologique qui façonne déjà l’avenir.
Fatoumata Hadi Tall
