Les coupures d’électricité fréquentes à Bamako affectent gravement la productivité des soudeurs et leur relation avec leurs clients. Ces interruptions entraînent des retards de production, ce qui nuit à la confiance des clients.
Les ateliers, dépendants de l’électricité, subissent des pertes importantes. Boubacar Sangaré, soudeur à l’ACI 2000, déclare que les tâches prennent désormais 2 à 3 mois au lieu d’une semaine. Moussa Fane ajoute que ces problèmes entraînent la perte de nombreux clients.
Cheikh Tidiane Sidibé, chef d’atelier, souligne que malgré l’impact indéniable des coupures, ils s’adaptent en attendant une amélioration. Les relations entre soudeurs et clients sont souvent tendues, bien que certains clients soient compréhensifs face aux retards.
Les soudeurs utilisent des générateurs pour maintenir leur activité, mais cela entraîne des coûts supplémentaires. Boubacar note que les clients deviennent plus tolérants après explications, tandis que Diakaridia Koné évoque les tensions avec les clients pressés.
Adama Fomba précise qu’ils informent les clients sur la situation, leur permettant de choisir entre patienter ou partir. Le secteur de la soudure devient donc moins rentable en raison du délestage, mais les soudeurs font preuve de résilience face à ce défi.
Rokiatou Tapo (Stagiaire)
