Le système éducatif malien a toujours été sujet de grandes discussions.A la faculté de sciences économiques et de gestion, FSEG , les étudiants souffrent le martyr au quotidien du retard des allocations financières. Une situation qu’ils dénoncent et interpellent les décideurs.
Les universités étatiques du Mali sont de plus en plus dans des problèmes qui s’amplifient d’années à d’années. Déjà, défavorisés par la qualité et les conditions d’apprentissage, les étudiants de la FSEG sont confrontés également au retard dans le paiement des allocations financières. Une situation qui commence à peser sur eux.
» Cette situation commence à être difficile pour nous. Nos parents sont au village , eux aussi comptent sur nous. S’il faut à chaque fois leur demander de l’argent, c’est vraiment déplorable. » Nous affirme Mariam Maiga , étudiante à la FSEG.
De son côté, iliassou Ibrahim Maiga étudiant à la même faculté ne cache nullement sa déception. Selon lui , la plupart d’entre eux sont des étudiants venus des villages lointains et c’est avec la bourse qu’ils arrivent à se prendre en charge. Vu que cette même bourse prend du retard, d’autres étudiants se voient dans l’obligation d’abandonner la faculté.
Contactés par nos soins afin de nous imprégner sur les démarches que le comité a entrepris afin d’obtenir des améliorations de conditions de vie des étudiants, Cheick Moulaye Dembele , membre de L’AEEM, nous édifie:
» Nous avons entamer beaucoup de démarches. Nous avons rencontré les responsables de la faculté, les responsables de CENOU mais nous n’avons pas eu gain de cause. A chaque fois , ils nous disent que leurs bourses vont tomber tel jour mais le moment venu on nevoit rien ».
Ces problèmes dont souffrent les étudiants maliens s’ajoutent maints d’autres comme les problèmes de salles de classe pour les étudiants. « Cette année, la faculté à reçu plus de 20000 nouveaux étudiants. Les salles de classes sont insuffisantes , la sonorisation est mauvaises et mêmes les projecteurs sont en mauvais état » Nous fais savoir un autre étudiant de la FSEG.
Quant aux responsables du Cenou , malgré nos multiples tentatives, n’ont pas pu répondre à nos interrogations.
Aujourd’hui, le problème de l’enseignement supérieur est complexe et varié. Toutesfois,
Des étudiants ont lancé un cri de cœur à nos autorités enfin de remédier à cette situation qui n’a que trop duré.
Aminata Yacouba Coulibaly
