Cela faisait plus de 06 mois que le pays était sous embargo dû aux sanctions économiques et financières de la CEDEAO. Pendant cette période, les maliens se plaignaient constamment de la vie chère, de la restauration aux transports en passant par les commerçants, aucun secteur d’activité n’était épargné. Le 03 juillet dernier ces sanctions ont été levées et pourtant la vie chère est toujours d’actualité. Nous sommes chez les mécaniciens.
« Nous avons applaudi la levée des sanctions qui nous a été infligée par la CEDEAO, mais après cette levée, nous assistons une cherté de la vie au quotidien. Certains même viennent pour la réparation de leurs véhicules dès qu’ils demandent le montant de travail ils retournent. Tout cela résume la cherté de la vie. Selon mes analyses, rien n’a changé après la levée des sanctions. » Avance le mécanicien Boubacar Kéita.
Même constat chez les vendeurs des pièces détachées. Néanmoins, ils ne se plaignent pas du manque de la clientèle.
« La situation était difficile bien avant l’embargo. Pour que les choses reviennent à la normale, cela nous prendra du temps. Par la Grâce de Dieu, le marché est plus ou moins bon. » Affirme Madou Traoré. Malgré que les sanctions soient levées la situation ne s’améliore pas. Selon Drissa Traoré, tout le monde doit mettre du tien pour le changement de la situation. « Pour que les choses redeviennent comme avant, nous devons vraiment être les principaux acteurs de la lutte contre la cherté, sinon personne d’autre ne pourra le faire à notre place . » Affirme Drissa Traoré.
Cette situation affecte aujourd’hui de nombreux maliens. Certes la situation reste intacte néanmoins il faut s’armer de patience et de courage avant que cette situation ne s’arrange .
Hawa Soumbounou
