Bamako est bondé des vendeurs ambulants sur les trottoirs et artères des grandes routes, ils ont à faire parfois à la police, les menaces des mairies ainsi que des accidents de circulation.
Ces vendeurs ne semblent pas être dissuadés par ces problèmes dans ce qui est désormais pour eux un emploi.
Oumar Samassekou, un vendeur ambulant à Hamdalaye ACI nous explique la situation des marchants qui n’ont pas de place dans leur milieu. « Nous n’avons pas le droit de nous installer n’importe où nous voulons, sauf quand nous sommes dans la rue, sinon ils nous demandent des taxes. Souvent, les agents de la mairie nous arrêtent et nous demandent 7500f, dès fois 6000f. Certains des vendeurs auraient beaucoup de problèmes vis à vis de la mairie. Au delà du problème de l’autorité locale, il aurait aussi leur sécurité en danger, car sur les grandes routes plus précisément aux bords des goudrons dans la circulation ils ne sont pas à l’abri d’accidents.
Les vendeurs ambulants facilitent l’achat pour la plupart des usagers. Même si les revenus sont minimes, ils ne découragent pas afin de subvenir à leur besoins. Pour amplifier le sujet, nous avons dû nous adresser aux policiers de la circulation qui refusèrent de nous répondre à nos questions.
