le ciment, élément primordial dans la construction des bâtiments et de certaines structures, a son son prix grimpé, voire même en rupture de stock. Ce qui affecte de nombreux maliens.
Pour beaucoup cette flambée des prix est sans doute liée à l’embargo que le pays subit depuis plus de deux mois.
Actuellement dans le pays, plus précisément à bamako, le ciment se fait de plus en plus rare sur le marché. Pour Alassane Dramé, vendeur, le ciment était d’ailleurs en hausse bien avant les sanctions de CEDEAO « la tonne était à 90 mille francs et on pouvait vendre 10 à 20 tonnes par jour. Mais maintenant, nous pouvons passer des jours sans en vendre. Actuellement il n’y a pas de prix fixe » a t-il terminé.
Pour Ousmane BAGAYOGO, l’augmentation des prix de ciment a engendré beaucoup de difficultés dans le quotidien des ferrailleurs. « A vrai dire, en ce moment, la punerie du ciment nous cause d’énormes soucis. Parce que nous pouvons faire deux mois sans travailler, puisque que notre boulot dépend de la construction, donc du ciment » a déclaré Ousmane.
Ce blocage qui affecte tout dans la construction: la quincaillerie, la maçonnerie et bien d’autres, peut être un manque à gagner pour certains et une source de chômage pour d’autres.
Fatoumata Sissoko
