- blog

Mali-CEDEAO: les 5 ans qui font parler à Bamako et à Accra, s’attendre à quoi du sommet ?

Le Centre International de Conférence de Bamako a abrité, ce jeudi 30 décembre 2021, la cérémonie de clôture des Assises Nationales de la Refondation, phase nationale. Un dialogue durant lequel fut débattu les thématiques des Questions politiques et institutionnelles, de Gouvernance électorale, de la Défense et Sécurité, de la Souveraineté, de la Lutte contre le terrorisme, des Questions géostratégiques et géopolitiques, de la Justice et Droits de l’Homme, de la Transition numérique, des Médias, de la Politiques étrangères, de la Coopération internationale et Migration, des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine…etc.

Une délégation malienne conduite par le Ministre malien des affaires étrangères SEM. Abdoulaye Diop s’est rendu à Accra le 31 décembre 2021 pour rendre compte des Assises au président de la CEDEAO, le Ghanéen Nana Akufo-Addo. Il a ainsi été présenté à la CEDEAO une recommandation dite des assises d’une augmentation de la durée de la transition d’au plus 5ans. Ce qui aurait beaucoup fait parler les chefs D’État réunis au sein de l’organisation africaine. Suite à quoi fut convoqué pour le 09 janvier prochain un double sommet de la CEDEAO et de l’UEMOA sur la question du Mali, et une mission éclaire du médiateur de la CEDEAO au près du Mali GoodLuck Jonathan le 05 janvier 2022 en vue de préparer les autorités de la transition au sommet couplé et des résolutions qui pourraient en découler car selon le médiateur, une transition de 5ans ne passe pas !

Il est tout à fait possible que les chefs d’État au niveau de l’UEMOA et de la CEDEAO envisagent d’utiliser les moyens de pression décisives des deux côtés pour générer un impact fort sur l’économie malienne mais aussi sur l’aspect politique.

Ceci dit, faudrait-il s’attendre à l’isolement politique et économique du Mali ? Nous en saurons plus à partir du dimanche 09 janvier 2022.

Il est aussi de rappeler que la recommandation de la prolongation de la durée intérimaire divise tout autant à l’intérieur, pendant que certains pensent en effet que 5ans sont suffisants pour installer un État fort et une autorité crédible, pour d’autres, c’est la confiscation du pouvoir que prévoit cette résolution des assises. C’est ainsi que la synergie de partis politiques, d’organisation, d’associations et de leaders indépendants, s’est réuniece mercredi 05 janvier 2022 en conférence de presse pour rejeter purement et simplement la proposition d’augmentation de 5ans de la transition. Désormais tous les yeux sont rivés sur Accra.

Gims @ActuelMedia

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *