Le président de la transition col. Assimi Goïta a mis le mardi 26 octobre 2021 en fonction, la dizaine de panelistes de grande expérience qui devront diriger les assises nationales de la refondation prévues du 20 au 26 décembre 2021. Selon les autorités, cela permettra de parler des maux qui minent notre nation depuis des années et de trouver des solutions endogènes et durables à la crise multidimensionnelle. L’organe a été placé sous la présidence de Zeni Moulaye, ancien ministre. Les assises nationales sont une priorité pour certains citoyens, qui ont donné leur avis sur les élections du mois de février prochain, en rapport avec les assises nationales.
C’était une priorité pour l’actuel gouvernement. «Nous allons procéder aux assises nationales avant d’entamer l’élection, car c’est ce qui compte d’abord. On va écouter tous les maliens. » avait notamment déclaré le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga à plusieurs reprises devant la presse.
Plusieurs maliens à travers les réseaux sociaux et des manifestations soutiennent cette idée. Djimbé Tounkara nous affirme que « Dans tout pays, l’assise est nécessaire et elle est prioritaire là où nous sommes, car elles constituent un moyen pour bâtir le pays. Le message que je lance au président de la transition et au Premier ministre, c’est qu’ils travaillent sans écouter les rumeurs. On peut faire les assises et l’élection, car elles n’ont rien en commun. »
Koké Niafo va plus loin, il pense que l’on ne doit même pas parler d’élection maintenant, car le Mali pour lui, ne se limite pas à Bamako, toutefois, il attend pour voir les conclusions des assises.
Pour l’instant, plusieurs partis politiques ont déclaré qu’ils ne participeront pas aux assises qui sont pour eux, une façon astucieuse pour prolongera la transition et par la même occasion, ne pas respecter nos engagements. Le cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie ont annoncé la semaine dernière qu’ils sortiront dans les jours à venir pour montrer que certains maliens aussi ne sont pas d’accord avec la prorogation de cette transition qui devra normalement prendre fin en début de l’année prochaine.
