Depuis quelques années le Mali est confronté à une crise scolaire sans lendemain provoquée autant par la défaillance du Système éducatif que par le manque de volonté politique de nos gouvernants. Tout comme 2019, cette année 2020 risque fort d’être tourmenté par la menace d’année scolaire blanche, une menace qui représente un danger pour l’avenir de l’éducation malienne, mais, un danger qui ne semble pas frôler la sensibilité du pouvoir d’IBK ni celle du gouvernement de Boubou CISSE.
Le même Boubou CISSE, Premier Ministre du Mali, qui est censé représenter le porte-étendard de la sortie de cette crise est celui-là même qui alimente cette tension sociale avec ces prises de positions irresponsables, avec son manque de volonté et de vision mais encore plus, avec son caractère facilement enfantin à prendre le Mali et les maliens tel son patrimoine personnel.
Face à cette malaise de la politique du gouvernement et de cette incapacité du Dr Boubou CISSE à faire face à ce problème avec sérieux et responsabilité, les enseignants ont encore décrété une grève qui a débuté le jeudi 23 janvier et qui durera jusqu’au 07 février 2020.
Pendant que les enseignants réclament là l’application de l’article 39 de leur revendications (l’article 39 de la loi N°007 du janvier 2018. Cet article stipule que : « toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du statut général s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamentale et de l’éducation préscolaire et spéciale ») les enfants eux envahissent les rues de toutes les villes maliennes pour, à leur tour réclamer leur droit à l’éducation.
Nous pouvons retenir qu’encore aujourd’hui, les enfants sont victimes de l’irresponsabilité des adultes.
Sockona NIANE @Actuel média