Un rude défi pour ces présidents béni oui oui d’Afrique, une clarification attend le roitelet Macron sur son trône de sable au désert pour la barkhane au sahel.
« Nous devons à très court terme recalcifier dans le cadre et les conditions politiques de notre intervention aux sahels. D’abord et avant tout avec les cinq États Africains membres du G5 sahel. J’attends d’eux qu’ils clarifient et formalisent leur demande à l’égard de la France et de la communauté internationale.
Souhaitent-ils notre présence ? ont-ils besoin de nous je veux des réponses claires et assumes sur ses réponses.
Je ne peux ni ne veux avoir des soldats français sur quelque sol du sahel que ce soit alors même que l’ambiguïté persiste à l’égard des mouvements anti-français, parfois porter par des responsables politiques » c’est en ses termes que l’enfant pair des présidents d’Afrique et par exclamation demande au G5 sahel.
Est-ce un cadeau empoisonné, est-ce un couteau à double tranchant, est-ce la France a eu peur, est-ce le moment de franchir ce cap de néo-classicisme, impérialisme ou des fins économiques de la France ?
Autant de questions que le peuple Africain attend les réponses le 16 décembre tel le jour du jugement dernier.
Cette citation de René Maran un ancien gouverneur français au temps de la colonisation me vient à l’esprit « vous serrez a lutté contre des negriers le jour qu’ils décideront de prendre leur indépendance »
Est-ce un Hamed Ségou TOURE est sollicité ? » liberté dans la pauvreté que le bonheur dans l’esclavage » 1958 pour Guinée
Avons-nous besoin de la France ?
N’avons-nous pas besoin d’eux dans ces conditions ? Dans quelle condition un partenariat ?
Questionné sur le sujet en France24 l’enfant décideur affirme : » Moi j’ai besoin d’une clarité, ils nous doivent la clarité. Et le fait qu’ils nous demandent d’être là qu’ils l’assument, on est là pour la sécurité de leur territoire et la nôtre, pas pour des fins économiques, de l’impérialisme ou du néo-classicisme comme on l’entend souvent »
Vêtu de sa veste bleu bic et de noire foncée dans les deux points de presse avec une chevelure mal soignée et de taille moyenne le petit président dicte à l’Afrique.
En attendant le 16 décembre pour le verdict final du futur du G5 sahel, le destin semble déjà sceller pour nous, positif ou négatif le tribunal du 16 nous le dira.
Malick DIANCOUMBA @Actuel-Média